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A l’image des années 1900, les verrières atelier d’artiste traditionnelles sont fabriquées à partir de barres de profils en acier. D’une longueur de 6m, elles sont coupées pour ensuite être assemblées (soudées). Les soudures sont ensuite meulées et poncées.
Le châssis est donc en un seul bloc. La masse vue des profils varie entre 25mm et 40mm.
Cette méthode de fabrication traditionnelle nécessite un savoir-faire et une minutie permettant d’obtenir une qualité de finition irréprochable. Ce savoir-faire s’obtient par la formation au Compagnonnage et plusieurs années d’expérience (ponçage minutieux, coupes des angles à 45°, qualité de la peinture et des vitrages…).
Attention toutefois aux critères de qualité qui selon les entreprises ne sont pas les mêmes (risque de traces de soudures mal poncées, angles non coupés à 45°, mauvaise qualité de l’acier, de la peinture et des vitrages)
Le maintien des vitrages peut se faire de plusieurs manières :
Le mastic : Méthode originale qui nécessite un savoir-faire. En cas de changement de vitre, tout le mastic doit être retiré et refait après changement du vitrage.
Les parcloses : Généralement en acier galvanisé, les parcloses peuvent se visser ou se clipser. Système beaucoup plus simple en cas de changement de vitrage, il est possible de les retirer et de les repositionner après changement du vitrage
Réalisées à partir d’une feuille de tôle de 2mm d’épaisseur, ces « verrières » ne nécessitent que très peu de savoir-faire. La tôle est découpée et pliée à la machine (cisaille, plieuse) pour former un bac plié avec ouvertures (nombre d’ouverture selon le nombre de vitrage).
Sa fabrication engendre peu de frais (temps machine) ce qui explique son prix très attractif. Ce type de réalisation est naturellement de qualité inférieure en regard des verrières de fabrication traditionnelle (esthétique, rigidité, robustesse, longévité…).
Il est donc possible de commander une verrière type économique en pensant qu’il s’agit d’une verrière de fabrication traditionnelle. N’hésitez pas à questionner vos interlocuteurs sur les modes de fabrication et les matériaux utilisés.
Fabrication identique aux verrières type économiques ci-dessus, le principe est d’assembler plusieurs modules pour composer votre châssis vitré.
Esthétiquement, les masses vues sont augmentées par le fait d’assembler plusieurs éléments entre eux.
Les jonctions des différents bacs sont le plus souvent disgracieuses en raison de la surépaisseur des côtés.
L’effet « atelier » est par conséquent fortement diminué.
Financièrement, son prix au m² est naturellement inférieur aux modèles économiques
D’une masse vue très large (entre 70mm et 100mm), les profils en aluminium ne recréés pas l’effet atelier recherché. disponibles extrêmement , disponibles ( ). Le système de kit est pratique pour la manipulation des colis mais il présente quelques inconvénients : dimensions limités, construction extrêmement légère et fragile, choix de couleur limité, design et formes limités, jonction des profils visibles, vitrage fins.
Technique consistant à coller des baguettes (bois, plastique) directement sur un grand vitrage pour donner l’illusion de séparations.
Dans ce cas, il s’agit d’un trompe-l’œil.
Le résultat est esthétiquement moins abouti.
Contrairement aux idées reçues, le double vitrage ne joue aucun rôle dans le renforcement de l’isolation phonique. Sa fonction première est l’isolation thermique.
Le confort phonique est apporté par le verre feuilleté (le vitrage feuilleté est un assemblage constitué de deux feuilles de verre liées intimement sur toute leur surface par un intercalaire ou PVB)
Les caractéristiques du vitrage feuilleté varieront en fonction des exigences d’isolation.
Exemples :
33.2 => Coeff RW : 33dB
44.2 => Coeff RW : 34dB
33.2 => Coeff RW : 35dB
44.2 => Coeff RW : 37dB
Nota : L’augmentation du 3dB représente de double du volume sonore
Double Vitrage 4/16/4 : Coeff RW : 29dB